Arbitrage du prix du homard: Jour 2
Au deuxième jour de la séance d’arbitrage devant la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec, c’était au tour de l’Association québécoise de l’industrie de la pêche de présenter son témoin expert.
Contrairement aux affirmations du témoin de l’Office, Me Denis Goulet, de la firme Price White House Cooper, s’est étendu sur la diminution des marges bénéficiaires des six acheteurs des Îles, qu’il fixe à 4,7% en 2018, contre 7% en 2017 pour le homard vivant, et à moins de 6% en calculant les 3 millions de livres vendues pour la transformation.
Selon le directeur de l’AQIP, Jean-Pierre Gagné, en offrant le prix basé sur le Seafood price current aux pêcheurs pour 2018, les acheteurs feraient des pertes de neuf sous la livre, en rappelant que le prix de la balise devrait être un déclencheur pour la négociation du prix, et non la valeur à verser :
En plaidoirie, l’AQIP a qualifié d’arbitraire la méthode d’ajustement du Seafood price current proposée par l’Office, dont le pourcentage multiplicateur devrait être révisé annuellement avant d’entamer une nouvelle négociation du prix versé, ce qui doublerait les risques de mésententes.
De son côté, l’Office a dénoncé la formule de l’AQIP qui offre le meilleur prix entre celui de la moyenne des trois meilleurs acheteurs, avec les même proportions tarifaires qu’actuellement, et celui offert en Nouvelle-Écosse dans la zone du golfe.
M. Gagné réfute l’idée que cette proposition abolit le principe de négociation du plan conjoint:
Dans sa proposition, l’AQIP offre un ajustement de 300 mille dollars pour la quatrième et cinquième semaine de 2018, alors que l’Office a déposé vendredi une demande d’ajustement de 2 millions de dollars.
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