ACTUALITES Environnement Pêche

Une population de poisson structurée par aires d’alimentation

La population de flétan de l’Atlantique du golfe du Saint-Laurent est structurée par aires d’alimentation.
C’est ce que permet de constater le suivi, de septembre 2017 à septembre 2018, d’une vingtaine de poissons grâce à des étiquettes électroniques déployées par l’Université du Québec à Rimouski et l’Université Memorial, de Saint-John’s, Terre-Neuve.
Le professeur-chercheur Dominique Robert, de l’Institut des sciences de la mer de l’UQAR, explique que les flétans étiquetés en Gaspésie, sur la côte ouest terre-neuvienne et à l’Île-du-Prince-Édouard, sont tous restés à l’intérieur de leur aire d’alimentation respective, du début avril à la fin novembre :
Or, bien que casaniers quand ils pourchassent leurs proies, les flétans des différents secteurs du golfe se réunissent tous au même endroit pour se reproduire, en hiver.
Le chercheur spécialisé en écologie halieutique précise que ce lieu commun se trouve à la jonction du chenal Laurentien et du chenal Esquiman, sur le site Old Harry, convoité par l’industrie des hydrocarbures :
Dominique Robert amorcera un autre cycle de 12 mois de suivi des déplacements du flétan de l’Atlantique, en septembre.
Cette fois, il étiquettera des poissons aux Îles-de-la-Madeleine et dans l’estuaire du Saint-Laurent.

Laisser un commentaire