La CTMA ne peut garantir la fiabilité mécanique du Madeleine en attendant son remplacement
Bien qu’heureuse de la confirmation d’un traversier neuf pour remplacer le Madeleine par le ministre Marc Garneau, la CTMA lui a signifié lors de sa visite mercredi, l’urgence de la livraison pour éviter des ruptures de services.
Le directeur général, Emmanuel Aucoin, explique qu’en cale sèche cet hiver, la découverte d’une fissure sur l’un des propulseurs à piston du premier des quatre moteurs, qui font l’objet d’une inspection annuelle à tour de rôle, a forcé un fonctionnement à trois moteurs depuis le retour en service du 5 juin.
Tous les efforts ont été mis pour importer, modifier et installer la nouvelle pièce mécanique de sept tonnes, qui sera testée la semaine prochaine.
Bien que certifiés conformes aux exigences d’inspection du programme de sécurité maritime, on ne connaît pas l’état des autres moteurs et advenant une paralysie du Madeleine, la CTMA devrait faire des choix déchirants pour le maintien du service :
D’autre part, M. Aucoin ne cache pas sa déception de ne pas avoir reçu la confirmation d’un contrat à long terme de la part du ministre Garneau durant sa visite, alors que bien que le programme de gestion des traversiers de l’Est du Québec a été prolongé jusqu’en 2022, le contrat de service de la CTMA arrive à échéance, lui, en mars 2020.
Il souligne que la CTMA fait des représentations depuis les quatre dernières années auprès du ministère, afin d’assurer une gestion du service efficace :
Selon Emmanuel Aucoin, le Madeleine, âgé de 38 ans, a été conçu pour durer 20 ans, et que les cales sèches répétées depuis cinq ans ont amené une augmentation de 109 pour cent de son budget d’entretien.
Il précise que l’enjeu de fiabilité mécanique du service se distingue de celui de la sécurité, qui est toujours garantie par le transporteur.
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