Accès à l’Internet haute vitesse : trop peu trop tard ?
La décision du gouvernement du Québec d’investir 100 millions de dollars pour élargir l’accès à l’Internet haute vitesse à toute la province reçoit un accueil mi-figue, mi-raisin, dans l’archipel
C’est que le Plan d’action en économie numérique vise 30 mégabits par seconde, partout, d’ici 2021.
Pour Joël Arseneau, producteur à L’Île Imagin’air, il s’agit d’une bonne nouvelle, mais c’est encore trop peu, trop tard :
Même son de cloche pour Dany Bouffard, l’un des propriétaires de l’entreprise Gemini et vice-président du Technocentre des technologies de l’information de la Gaspésie et des Îles.Il dit qu’il n’y croira que lorsque le service haute vitesse, essentiel à la croissance des entreprises locales, sera effectivement offert.
Mais pour y arriver, nombreux sont les défis techniques à relever, précise le directeur général de Duclos-Michaud Telecom, Denis Michaud :
De plus, Denis Michaud fait valoir que les coûts d’accès à la bande passante – l’autoroute de l’information – doivent aussi être revus.Actuellement, les Madelinots ont accès à une vitesse de navigation pouvant atteindre un maximum de 15 mégabits par seconde.