Des résidents de l’Île d’Entrée n’en peuvent plus de la poussière
Des résidents de l’Île d’Entrée disent faire face à des conditions invivables en raison des nuages de poussières soulevés par les voitures sur les chemins de gravier.
Le propriétaire du restaurant local, Brian Josey, affirme qu’il est maintenant impossible d’ouvrir les fenêtres, ou même de marcher dehors sans s’envelopper la tête, pour éviter de respirer la poussière en suspension.
Selon lui, la Municipalité fait la sourde oreille aux demandes d’abat-poussière, en précisant qu’aucun épandage n’a été effectué cette année, et souligne que les insulaires de l’Île d’Entrée ne sont pas des citoyens de seconde zone :
Du côté de la municipalité, on précise que la coordination de l’épandage d’abat-poussière, qui doit se faire tout juste après une averse de pluie, avec la disponibilité de places sur le Ivan Quinn pour le véhicule municipal, en saison touristique, représente un défi logistique de taille.
Selon la municipalité, deux tentatives ont été faites en juin, alors qu’aucune opportunité ne s’est présentée en juillet.
Un nouvel essai est prévu cette semaine, mais la municipalité prévient qu’à cause du manque d’espace disponible sur le traversier, il faudra peut-être choisir entre l’abat-poussière sur les chemins et la vidange sanitaire des installations septiques du quai.
La poussière reste en suspension dans l’air jusqu’à 10 minutes après le passage d’un véhicule, près de son commerce, selon Brian Josey.
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