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Premiers moyens de pression des responsables de services de garde en milieu familial

Les responsables de services de garde en milieu familial entament aujourd’hui trois jours de moyens de pression dans le cadre de leurs négociations de convention collective.

Elles demandent aux parents de préparer d’ici vendredi la collation et le dîner de leur enfant, habituellement compris dans l’offre de services, afin de démontrer leur support à leurs revendications, notamment salariales.

La présidente du syndicat des RSG aux Îles, Sara Vigneau, assure toutefois qu’advenant un manquement à la demande formulée, aucun enfant ne souffrira de la faim durant son séjour en garderie :

Les RSG demandent au gouvernement la parité salariale avec les éducatrices de premier échelon en installations, qui gagnent selon elles 16,75$ de l’heure, en expliquant  qu’après les charges de fournitures et de matériels, elles-mêmes gagnent moins que le salaire minimum, pour des semaines de travail de 55 heures en moyenne :

Les deux camps sont loin de s’entendre, avec la partie patronale qui offre une augmentation salariale de 6,5%, étalée sur cinq ans :

Les assemblées générales syndicales se terminent demain au Québec, où les membres se prononcent sur un mandat de grève qui pourrait débuter dès la semaine prochaine, avec une demi-journée de débrayage.

Les RSG demandent également un ajustement à la hausse des contributions de l’État pour les boîtes à lunch, en estimant l’allocation de 2,65$ nettement inférieure au coût réel, selon elles, de 6,10$.

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