Les conclusions du Dr. Daoust sont bonnes pour l’industrie du phoque
Après avoir passé trois ans à étudier la présence d’agents infectieux dans la viande de loup-marin, le docteur Pierre-Yves Daoust dresse un portrait positif pour l’avenir de l’industrie du phoque.
Sur la dizaine d’agents pathogènes à l’étude, les résultats révèlent qu’un seul est présent de manière significative dans la viande, et qu’il est possible de le contrecarrer avec des manipulations sanitaires standards, telles que la congélation, ce qui se compare à n’importe quelle viande d’élevage.
Le docteur Daoust s’appuie sur des informations récoltées à partir de cinquante-neuf bêtes adultes autour des Iles-de-la-Madeleine et dans le détroit de Northumberland.
Il indique qu’il a conduit ces recherches afin de favoriser la commercialisation des produits du phoque et d’améliorer les connaissances de facteurs importants pour la santé publique et celle des chasseurs.
Par ailleurs, il souligne que la présence d’un agent infectieux ne signifie pas nécessairement un danger pour la santé publique, mais plutôt que la vigilance doit être de rigueur.
Une maladie se développe lorsque le système immunitaire n’arrive pas à développer les anticorps pour combattre une infection.
La deuxième phase du projet, qui concerne l’étude de la présence de métaux lourds, est toujours en cours d’analyse dans le laboratoire de la docteure Mélanie Lemire, chercheure à l’Université Laval.
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