COVID-19 : Patience et flexibilité seront de mise pour le secteur de l’hébergement touristique
La clientèle des établissements touristiques ayant effectué leur réservation avant les restrictions de déplacement inter-régional et qui ne pourra se rendre aux Iles en raison de celles-ci, peut demander un remboursement.
À moins d’avoir une clause clairement formulée prévoyant les annulations en cas de force majeure, la responsabilité incombe aux prestataires du service, soit l’entreprise d’hébergement, en vertu du code civil.
Selon maître Marie-Claude Riou, du cabinet Vaillancourt Riou & Associés, les entrepreneurs doivent faire preuve de patience et de flexibilité dans leurs communications avec les clients, car la situation évolue rapidement.
Elle conseille ainsi de retarder l’annulation et d’offrir des solutions alternatives comme des crédits de voyage.
Bien qu’il ne soit pas encore établi au sens de la loi que la COVID-19 est un cas de force majeure, maitre Riou cite en exemple l’épidémie de grippe A-H1N1 et indique qu’elle serait très surprise que la COVID soit différente, surtout devant l’ampleur des restrictions mises en place.
Elle invite les entrepreneurs à inclure dès maintenant une clause de force majeure dans leur politique d’annulation afin d’établir un cadre pour des situations similaires dans le futur.
Par ailleurs, maître Riou et son cabinet planche en ce moment sur un guide établissant une marche à suivre pour assurer la santé et la sécurité des travailleurs de l’industrie touristique et de leur clientèle, à laquelle les entreprises devront se conformer au moment de la réouverture.
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