Une quarantaine pour les arrivants jusqu’au 15 juin, mais aucune permission de rassemblements aux Îles
La Communauté maritime des Îles, la Chambre de commerce, l’Association touristique et le député provincial obtiennent du gouvernement qu’une quarantaine obligatoire soit imposée aux arrivants jusqu’au 15 juin.
Au moment du déconfinement régional annoncé par Québec pour le 18 mai, les gens qui viendront visiter de la famille aux Îles ou qui reviendront dans une résidence secondaire, seraient autorisés à se rendre dans l’archipel, en obtenant une permission de la direction régionale de la Sécurité publique.
Selon le député Joël Arseneau, on ne s’attend qu’à quelques dizaines de voyageurs qui pourront se diriger vers les Îles au 18 mai, et qui devront encore présenter de bonnes raisons de voyager aux Îles, puisque la fermeture de la circulation interprovinciale sera toujours effective dans les provinces voisines et que le gouvernement ne permet toujours pas les activités de tourisme:
Selon le député, l’imposition d’une quarantaine au-delà du 18 mai, permet de mieux contrôler les risques d’importation du virus causés par l’élargissements des critères d’admissibilité dans la région.
Toutefois, la suggestion du député de profiter du confinement géographique de l’archipel afin d’y permettre certains rassemblements, a été refusée par Québec, ce qui fait que les Madelinots doivent toujours limiter leurs déplacements à des activités essentielles:
De son côté, le directeur régional de la Santé publique, Yv Bonnier-Viger, explique que la quarantaine impose 14 jours d’isolement stricte dès l’arrivée.
S’il s’agit d’un travailleur, il doit se conformer aux consignes de distanciation en milieu de travail, et lorsque le voyageur est hébergé par un proche, une quarantaine doit être observée à l’intérieur de la maison :
Le Dr. Bonnier-Viger considère que malgré le déconfinement régional, l’arrivée de nouveaux arrivants aux Îles à partir du 18 mai sera limité dans les faits:
L’imposition de la quarantaine jusqu’à la mi-juin laisse le temps aux intervenants locaux d’évaluer la progression du virus dans les autres régions du Québec.
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