Accès maritime aux Îles: Une erreur de communication inacceptable selon le maire
Les voyageurs qui souhaitent se rendre aux Îles en vertu des permissions octroyées par le gouvernement du Québec après la levée, lundi, des points de contrôle dans la région, se frappent à un mur.
Normalement, en demandant une autorisation à la Sécurité publique de l’Île-du-Prince-Édouard, les travailleurs munis d’une preuve d’emploi, les citoyens retournant à leur domicile (principal ou secondaire) et ceux qui voyageaient pour des raisons médicales ou humanitaires étaient admis sur le traversier.
L’entente impliquant aussi le Nouveau-Brunswick, qui exigeait un test de dépistage aux québécois devant se rendre aux Îles, n’a pas été appliquée.
Le maire Jonathan Lapierre explique la situation par une mauvaise communication entre les fonctionnaires des provinces impliquées, puisque vendredi en fin d’après-midi, l’entente était encore effective :
Le maire souligne que le fond de l’entente reste inchangé, et que la liste des personnes autorisées à se rendre dans l’archipel demeurera la même, avec les même exigences au niveau de l’isolement pour ceux qui doivent passer la nuit dans l’une des deux provinces.
Il ajoute que le gouvernement du Québec s’apprête à annoncer d’ici la fin de la journée, mardi, une nouvelle procédure pour obtenir les autorisations qui ne seront plus approuvées par l’Île-du-Prince-Édouard :
Le maire Lapierre souligne qu’un corridor de passage routier et maritime, tel qu’exigé par le député provincial des Îles, existe déjà depuis plusieurs jours et qu’il ne reste qu’à déterminer les voyageurs qui peuvent l’emprunter.
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