COVID-19 : Qu’entend-on par un «faux positif» ?
La direction régionale de santé publique apporte des précisions quant aux démarches d’enquête lorsqu’une personne reçoit un résultat positif à un test de dépistage de la COVID-19.
Dans le cas d’un résultat faiblement positif, comme celui survenu aux Iles en fin de semaine dernière, l’enquête tente de découvrir si cette personne a été précédemment en contact avec un cas positif.
Un second test de dépistage est aussi effectué.
Advenant un deuxième résultat positif, cette personne sera considérée comme atteinte et on lui demandera de poursuivre son isolement pour une période de 14 jours.
Si le résultat du deuxième test est négatif, que la personne ne présente pas de symptôme, que les résultats de l’enquête font état d’un risque faible et qu’aucun de ses contacts n’a eu de résultats positifs, la santé publique conclut qu’elle n’est pas contagieuse.
C’est à ce moment que la consigne d’isolement est levée et qu’on considère le cas comme un faux positif.
Rappelons que l’enquête épidémiologique vise à retracer tous les contacts susceptibles d’avoir été infectés dans les jours précédant le début des symptômes ou le prélèvement, selon l’évènement le plus ancien.
Ces personnes sont ensuite avisées de se placer en isolement et de prendre rendez-vous pour à leur tour être dépistées.
La santé publique indique que dans tous les cas, la protection de la population et la préoccupation de ne pas isoler inutilement des personnes sont au cœur de la réflexion des cliniciennes de santé publique qui prennent les décisions.
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