Affecté par la pandémie, le milieu communautaire demande d’assouplir la bureaucratie liée à son financement
Le regroupement des organismes communautaires Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine demande au CISSS de la Gaspésie, responsable du financement des groupes qui œuvrent en santé et en services sociaux, d’assouplir les différentes exigences qui les concernent.
Ces revendications font écho aux demandes nationales transmises au ministre délégué, Lionel Carmant, visant à lever temporairement certaines redditions de comptes liées au Programme de soutien aux organismes communautaires et à faciliter l’accès au fonds d’urgence COVID-19.
Selon la coordonnatrice du ROCGIM, Geneviève Giguère, une déconnexion s’observe entre les demandes ministérielles et la réalité sur le terrain, alors que les prestations de service augmentent dans un contexte sanitaire ayant nécessité de nombreuses adaptations.
Après consultation des membres du ROCGIM, Geneviève Giguère affirme que près de 25 % des organismes de la région ne pourront tenir leur assemblée générale annuelle avant le 31 décembre prochain, l’un des critères pour obtenir les sommes prévues au PSOC.
Elle s’inquiète que certains d’entre eux voient leur financement être amputé.
Des rencontres avec Lionel Carmant, qualifiées de cordiales par madame Giguère, ont été tenues les 3 et 8 septembre dernier, auxquelles le ministre n’a pas donné suite.
Celui-ci devait préciser auprès des organismes les critères d’attribution des fonds d’urgence le 2 octobre dernier mais a finalement annulé l’événement.
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