Le homard vivant nord-américain pose un risque en Europe
Une première étape a été franchie en Europe cette semaine, afin d’y bloquer l’importation du homard vivant du Canada et des États-Unis.
Un comité scientifique de l’Union européenne donne raison à la Suède, qui perçoit le crustacé nord-américain comme une espèce envahissante potentielle.
Cette opinion préliminaire fera l’objet de consultations au cours des prochains mois, et d’une analyse de solutions alternatives pour protéger la biodiversité.
À ce propos, le directeur-général de l’Association québécoise de l’industrie de la pêche, Jean-Paul Gagné, dit avoir confiance en l’argumentaire scientifique canadien et américain à venir, pour contrer une éventuelle interdiction commerciale :
De son côté, le ministère de l’Agriculture des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec est à déterminer quel rôle il peut jouer, afin d’éviter une inscription du homard nord-américain sur la liste européenne des espèces envahissantes.Le député des Îles à l’Assemblée nationale et adjoint parlementaire aux pêcheries, Germain Chevarie, n’est toutefois pas inquiet :
Les exportations américaines et canadiennes de homard vivant en Europe totalisent 200 millions de dollars par année.Selon les données de l’AQIP, les ventes du Québec sont elles-mêmes inférieures à un million de livres.