Le passage du Dr. Arruda au parlement soulève beaucoup de questions, selon le PQ
Selon le député des Iles, Joël Arseneau, le passage du directeur national de la santé publique, Horacio Arruda, au parlement a exposé le caractère politique de plusieurs décisions du gouvernement dans le cadre de sa gestion de la pandémie de COVID-19.
Le docteur Arruda s’est prêté mercredi à un exercice de reddition de comptes devant les élus pour la première fois depuis le début de la crise.
Le porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de santé, Joël Arseneau, invite le gouvernement à faire preuve de plus de transparence, notamment lors de ses points de presse, en révélant les bases scientifiques qui guident ses décisions.
Si la question de la fermeture des restaurants en zone rouge lors de la deuxième vague, qui n’avait pas été recommandée par la santé publique, a été largement discutée, le député des Iles s’inquiète aussi de l’absence répétée d’avis écrits pour venir appuyer les décisions.
Il s’explique mal qu’on gardera peu de traces des motivations du gouvernement alors que les procès-verbaux des rencontres tenues en aval des décisions importantes pour l’État sont normalement colligés et archivés.
Selon lui, il s’agit aussi d’une question de transparence auprès de la population alors qu’on peine à susciter la pleine adhésion aux mesures exceptionnelles mises en place pour freiner la pandémie.
En ce sens, le passage du docteur Arruda a selon le député Arseneau, soulevé plus de questions qu’il n’a offert de réponses.
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