Les identifiants du homard sont prioritaires pour le MAPAQ
Le député des Îles et adjoint parlementaire aux pêcheries, Germain Chevarie, n’accepte pas le recul des acheteurs de homard dans le dossier de l’étiquetage des prises à bord des bateaux.
Selon Jean-Paul Gagné, directeur-général de l’Association québécoise de l’industrie de la pêche, les étiquettes de traçabilité et d’écocertification coûtent cher pour rien, parce qu’elles ne sont pas une exigence du marché.
Persuadé du contraire, le député Chevarie qualifie la prise de position des acheteurs de précipitée :
Germain Chevarie précise que le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec est à faire le bilan du programme de traçabilité sous le sceau d’Aliments du Québec, instauré il y a trois ans.Des solutions pour en assurer une plus grande flexibilité et un financement plus avantageux pour l’industrie sont également à l’étude :
L’adjoint parlementaire aux pêcheries prévoit pour le début février, l’annonce des modalités améliorées pour la poursuite du programme d’étiquetage du homard au bénéfice des consommateurs.M. Chevarie dit qu’il est encore trop tôt pour dire si le MAPAQ obligera les acheteurs à y participer, s’ils persistent dans leur décision de s’en retirer.
