Le loup-marin comme appât?
Photo: Merinov
Le loup-marin présente un intérêt pour la conception d’appâts alternatifs afin de compenser le déclin du hareng, du maquereau et de la limande à queue jaune.
Les travaux menés par Merinov le printemps dernier, démontrent que les rendements à la pêche sont légèrement supérieurs à ceux de la boëtte traditionnelle, quand on combine un broyat de viscères, d’os et de viande de phoque à du hareng broyé.
Le biologiste Jean-François Laplante fait toutefois remarquer qu’il ne s’agit là que du résultat de deux sorties en mer pour la pêche au crabe araignée :
Merinov est en attente d’un financement de la part des deux paliers de gouvernement pour poursuivre ses travaux de recherche sur les appâts alternatifs.M. Laplante évalue les besoins à 250 mille dollars pour trois ans.