Hélène Fauteux

Corridor Resources persiste et signe

Corridor Resources n’a pas l’intention de modifier le modèle de dispersion d’une fuite d’hydrocarbure, inclus dans son étude d’impact environnemental du projet Old Harry.

Son géophysicien en chef, Paul Durling, explique être en discussion sur cette question avec l’Office Canada-Terre-Neuve et Labrador des hydrocabures extra-côtiers.

L’Office lui demandait d’expliquer pourquoi il présume que le pétrole d’Old Harry est très léger et ne mettrait que 24 heures à s’évaporer en cas d’accident, avant même de frapper les côtes du Golfe Saint-Laurent.

Selon M. Durling, Corridor Resources se base sur l’analyse géochimique des échantillons de roches de schiste issus du puits d’exploration de l’Île Brion, dans les années 1970.

Leur mesure en gravité, de quatre à cinq fois supérieure à celle des sables bitumineux par exemple, est comparable à celle de la gazoline et du carburant diésel.

Ça s’évapore très rapidement et ça ne persiste pas dans un environnement marin, d’insister Paul Durling.

Il précise que sur les 10 puits d’exploration forés dans le Golfe Saint-Laurent depuis les années 1940, cinq ont démontré une présence en gaz naturel tandis que l’autre moitié ne présentait aucune trace d’hydrocarbure.

Corridor Resources reconnaît qu’elle pourrait renoncer à exploiter les réserves d’Old Harry si on n’y découvrait que du gaz.