L’UQAR surprise par les coupures
L’UQAR se déclare très surprise du nouvel effort de compression budgétaire demandé aux universités à la veille du Sommet sur l’enseignement supérieur.
Le gouvernement du Québec retranche notamment 12 pour cent de leur budget de recherche pour l’année 2013-2014, alors qu’une des conférences préparatoires au sommet, qui se tiendra à Rimouski à la fin janvier, portera sur la contribution des établissements et de la recherche au développement de l’ensemble du Québec.
Pour son recteur, Jean-Pierre Ouellet, c’est une contradiction.
Cela dit, l’UQAR s’inscrit en faux contre le discours voulant que les universités soient mal gérées.
Sa vice-rectrice aux ressources humaines et à l’administration, Marjolaine Viel, affirme que son institution souffre bel et bien de sous-financement.
Elle explique qu’une partie du problème vient du fait que l’indexation annuelle de son budget de fonctionnement est inférieure à la hausse des coûts nécessaires au maintien de ses activités de formation:
Et, tandis que les universités appellent à un réinvestissement gouvernemental pour les aider à bien déployer leur mission, voilà que le ministre de l’Éducation supérieure, Pierre Duchesne, leur demande plutôt des coupures globales de 124 millions de dollars pour l’année fiscale en cours.Pour l’UQAR, cela représente une ponction de deux virgule huit millions d’ici le 31 mars prochain, de préciser son recteur:
L’UQAR anticipait un déficit de 350 mille dollars au 31 mars prochain, avant cette ponction additionnelle de près de trois milllions.Son déficit accumulé s’élève quant à lui à quatre millions de dollars.
