Hélène Fauteux

Cap sur Mer en situation précaire

Le plan d’affaires de Cap sur Mer appuyé à coup d’une vingtaine de millions de dollars par le gouvernement Charest ne tient plus à cause de la dévaluation du homard.

Le président-directeur-général de l’entreprise, Sony Cormier, explique que les marges bénéficiaires établies en 2011 n’ont jamais pu être atteintes l’an dernier, à cause de la surabondance de l’offre sur les marchés:

Pour se redresser de sa situation financière précaire, Cap sur Mer devra réduire ses coûts d’opération le printemps prochain.

Bien que le plan de match ne soit pas encore finalisé, les 500 employés des usines de Grande-Entrée et de Gros Cap doivent s’attendre à travailler sur de moins longues périodes qu’à l’habitude:

Dès 2013, Cap sur Mer tentera aussi une diversification de ses marchés avec l’Europe et l’Asie:

Précisons que Québec n’a toujours pas déboursé deux des 22 millions de dollars annoncés en investissements pour Cap sur Mer en 2011, parce que certaines conditions du plan d’affaires ne sont pas encore remplies.

Sony Cormier précise qu’il reste à compléter les travaux de construction et de rénovation des usines de Grande-Entrée et Gros Cap.

Il faut aussi vendre les infrastructures excédentaires que sont l’usine et le congélateur de Havre-aux-Maisons, le vivier de Grande-Entrée et l’entrepôt à boëtte de Cap-aux-Meules.

On sait quand même que c’est la CTMA qui se portera acquéreur de cet entrepôt à boëtte; la transaction étant en voie de finalisation.