Hélène Fauteux

Merinov poursuit son étude pour la sécurité des homardiers

Merinov poursuivra la recherche amorcée l’an dernier, en collaboration avec l’Université Laval, pour prévenir les chûtes par-dessus bord sur les bateaux de pêche au homard.

Dans son rapport remis à l’Institut de recherche en santé et sécurité au travail, en février, se dégagent deux grands axes, dont le constat que le savoir-faire de prudence des pêcheurs a intérêt à être diffusé.

D’autre part, des améliorations doivent être apportées au poste de travail de remontée et de remise à l’eau des casiers.

C’est à ce niveau que le chercheur Francis Coulombe de Merinov va approfondir la recherche, ce printemps.

L’IRSST lui accorde une soixantaine de milliers de dollars supplémentaires à cet effet.

M. Coulombe explique que son équipe veut raffiner sa prise de connaissance générale, en 2012, sur les pratiques de remontée et de remise à l’eau des casiers et la façon dont les cordages sont disposés pour les éloigner des pieds des pêcheurs.

Il constate que sur certains bateaux les cages sont manipulées à même le carreau, lorsqu’il est assez large, ou déposées sur une table de travail placée en bordure, à côté du hâleur:

L’équipe de Francis Coulombe va se déployer sur le terrain après la mise à l’eau des cages, au début mai, pour prendre des photos à quai sur l’aménagement des postes de travail à bord des bateaux.

Une sortie en mer est également prévue à bord d’une demi-douzaine de bateaux, d’une catégorie qu’on n’a pas examinée l’an dernier:

Bon an mal an, les pêcheurs de homard de la Gaspésie et des Îles manipulent de 35 à 40 filières de cages par jour, pendant 50 jours.

Les travaux en cours font suite à deux enquêtes de la CSST en autant d’années sur le décès de pêcheurs tombés à la mer à l’Étang-du-Nord et dans la Baie des Chaleurs.

Francis Coulombe, anticipe la tenue d’un banc d’essai, en 2014, sur la proposition de modèle de poste de travail standard qui en ressortira.