Empreintes chalutières
Le Centre d’innovation de l’aquaculture et des pêches du Québec, Merinov, travaille depuis quelques années à développer une nouvelle méthode pour réduire l’empreinte environnementale du chalutage.
Menée en collaboration avec l’Association des Capitaines propriétaires Gaspésiens, la recherche donne des résultats encourageants.
Bien que le chalutage est la meilleure méthode pour la pêche à la crevette nordique, on craint les effets néfastes des engins de pêche sur les fonds marins.
Chargé de projet chez Mérinov, Antoine Rivière précise que 25 pour cent de la consommation de carburant des chalutiers est consacrée au remorquage des panneaux du train de pêche.
En décollant ces panneaux de chalut du fond marin, il s’en suit une réduction des coûts d’exploitation de près de 18 pour cent, en plus de diminuer les émissions de gaz a effet de serre :
Antoine Rivière ajoute que ce sont ces panneaux traditionnels de chalutage qui ont un impact direct sur les fonds marins.Parce que la crevette est pêchée parfois à plus de 300 mètres dans le Golfe Saint-Laurent, il est difficile de savoir si le sillage du chalut sur le fond est moins important avec cette nouvelle techonologie :
Grace à des comparasions entre le chalutage traditionnel et la techonologies des panneaux volants, Mérinov a pu également démontré qu’en term de rendement de pêche et de statistique, le niveau de capture de la ressource demeure le même.
