Annie Vigneau

Le transport collectif a trois ans

Trois ans après sa mise en place en Gaspésie et aux Îles, le réseau de transport collectif inspire d’autres régions rurales du Québec.

La responsable du RéGIM, Sarah Gonthier, rappelle qu’en mai 2010, une douzaine de minibus prenait la route sur 6 trajets différents.

Le modèle régional intéresse désormais la Côte-Nord, tant au chapître politique qu’organisationnel :

Rappelons que depuis janvier, le réseau de transport collectif est opéré par une Régie intermunicipale, afin de faciliter son admissibilité à des programmes gouvernementaux, de même que pour recevoir la taxe régionale d’un cent le litre sur l’essence.

Le service régional est rentable pour la société, d’expliquer Sarah Gonthier, puisque chaque dollar investi dans le transport collectif est plus que trois fois remis à la collectivité :

En mars, le RéGIM a fait l’objet d’une évaluation dans le but d’en améliorer les différents circuits d’autobus et de mieux contrôler les dépenses.

Les dirigeants du réseau souhaitent poursuivre la consultation avec les Gaspésiens et Madelinots.