Hélène Fauteux

L’APPIM satisfaite de l’engagement du ministre Gendron

L’Association des pêcheurs propriétaires des Îles est satisfaite de l’engagement du ministre Gendron à mettre en place les correctifs pour mieux contrôler la traçabilité du homard.

Selon son directeur, Léonard Poirier, cela démontre que le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec prend au sérieux la problématique qu’elle soulève, en ce qui concerne la vente de homard vivant des Maritimes, par des acheteurs Gaspésiens, sur le marché domestique québécois:

Or, bien que le ministre Gendron enjoigne les pêcheurs madelinots à presser le pas, pour appliquer le programme de traçabilité à la totalité de leurs prises, l’APPIM maintient le taux d’étiquettage des homard des Îles à 25 pour cent cette année.

Léonard Poirier explique que c’est parce qu’il faudra investir une centaine de milliers de dollars de plus, pour l’appliquer à 100 pour cent.

À ce propos, il déplore que le MAPAQ ne lui ait pas accordé plus d’argent qu’aux homardiers de la Gaspésie, pour y parvenir:

On se rappellera que, l’an dernier, le MAPAQ a annoncé une aide de 200 mille dollars sur trois ans, tant aux Îles qu’en Gaspésie, pour mettre en place le programme de traçabilité du homard, de la mer à l’assiette.

Les pêcheurs gaspésiens, dont les captures ne totalisent à peine deux millions de livres contre six millions dans l’archipel, les avaient déjà toutes étiquettées dès la première saison.