Annie Vigneau

Est-ce la fin de la fresque historique?

La situation financière du Centre culturel de Havre-Aubert menace la production de la fresque historique Mes Îles Mon Pays de l’été 2013.

Ses rentrées d’argent ne suffisent pas à assurer la masse salariale des comédiens, en plus des frais d’exploitation.

Qui plus est, ces administrateurs ont tenu une assemblée spéciale, lundi soir, pour présenter leur démission en bloc.

 

Les dettes du Centre culturel de Havre-Aubert s’élève à plus de 140 mille dollars, incluant un hypothèque et une marge de crédit.

En assemblée spéciale lundi, le président démissionnaire du Centre culturel, Georges Painchaud, a remis en question la présentation Mes Îles Mon Pays, qui ne ferait qu’allourdir le déficit de l’organisme.

Résidente de Havre-Aubert, la consultante Micheline Lecomte a rappelé qu’une telle décision remettrait en cause la vocation d’entreprise d’économie sociale du centre cuturel :

Dans son plan de relance élaboré récemment, le conseil d’administration propose entre autre, l’embauche d’un chargé de projet ayant le mandat du développement de l’offre et de la clientèle, afin de créer des activités ponctuelles générant des revenus supplémentaires.

Les diverses actions seraient soutenues par un soutien financier accru du Centre local d’emploi et un investissement de 100 mille dollars des divers bailleurs de fonds.

Présent à l’assemblée, le conseiller municipal de l’Île du Havre-Aubert et président de la SADC, Germain Leblanc, a indiqué qu’un bon nombre des partenaires présents se pencheront volontier sur l’évaluation de ces pistes de solution :

Quatre personnes de l’assistance se sont engagées comme nouveaux administreurs du Centre culturel de Havre-Aubert et trois postes sont à combler.

L’assemblée générale annuelle de l’organisme doit se tenir à la fin du mois.