Annie Vigneau

À voile et à moteur

Québec souhaite que les entreprises de pêches réduisent leurs émissions de gaz à effets de serre en remplacer le pétrole par le vent.

Le centre d’innovation de l’aquaculture et des pêches du Québec, MERINOV, a récemment réalisé un projet d’utilisation d’énergie éolienne comme moyen de propulsion, pour substituer à la consommation de craburant d’un chalutier.

Le projet a reçu une aide de près de 230 mille dollars des ministères de québécois des Ressources naturelles et des Pêcheries.

Débuté à l’été 2012, le projet de Merinov consiste en l’installation d’un cerf-volant de traction sur un chalutier pour prendre en charge une partie de la propulsion nécessaire à son déplacement.

Le chargé de projet, Damien Grelon, explique que des tests ont eu cours le printemps dernier, afin de mettre à l’épreuve le dispositif d’énergie éolienne.

L’objectif n’est pas de revenir à la navigation à la voile, dit-il, mais d’atteindre une économie de 20 pour cent de la consommation de carburant :

Partenaire du projet, le Technocentre éolien de Gaspé étudie présentement le potentiels des vents présents dans différentes zones de pêche sur le Saint-Laurent.

Damien Grelon indique qu’une station météo a été fixée sur le bateau en expérimentation pour en coupler les donnés avec l’étude en cours :

De nouveaux tests sur l’efficacité énergétique du cerf-volant de traction sur le chalutier à crevettes auront lieu l’automne prochain.