Le CPQ corrige le tir, mais le mal est fait

 Tel que promis, le Conseil du Patronat du Québec modifie la portée de ses recommandations concernant les municipalités dévitalisées.

En commission parlementaire sur la Stratégie gouvernementale de développement durable, jeudi dernier, il plaidait en faveur de la relocalisation des ménages des municipalités dévitalisés vers les milieux à plus grande densité urbaine.

Dans son mémoire corrigé, le président-directeur-général du CPQ, Yves-Thomas Dorval se fait plus nuancé et invite plutôt le gouvernement à prioriser la création d’emplois économiquement viables dans les régions touchées par la dévitalisation, et à y développer l’employabilité par la formation de la main-d’oeuvre :

Or, la Municipalité des Îles n’en dénonce pas moins le mémoire du CPQ qu’elle perçoit comme une invitation à l’exode, afin de vider les régions au profit de la centralisation du développement économique du Québec.

Le maire Jonathan Lapierre n’accepte tout simplement pas la rétractation du CPQ :

Le maire Lapierre conclut que le Conseil du Patronat du Québec a raté une belle occasion de se taire.