Annie Vigneau

Un contrat en Argentine

L’Université du Québec à Rimouski et l’Institut des sciences de la mer signent une entente de recherche scientifique avec l’Argentine.

En janvier prochain, le Coriolis II, le navire de recherche de l’ISMER, réalisera sa première mission à l’international, avec une quinzaine de chercheurs à son bord, afin d’étudier l’écosystème des fonds marins de la baie de San Jorge.

Comme beaucoup de Québécois, les Argentins souhaitent mieux connaître les impacts que pourrait avoir un déversement de pétrole dans leurs eaux.

Tout comme le Québecda son golfe Saint-Laurent, l’Argentine, où la pêche et le tourisme sont à la base de l’économie, est exposée à une éventuelle exploitation pétrolière et gazière dans la baie de San Jorge,

Le directeur de l’ISMER, Serge Demers, indique que le pays d’Amérique du Sud veut une étude océanographique, afin d’être mieux documenté en ce qui concerne l’exploitation extra-côtière.

Il indique que les habitants de la ville Comodoro Rivadavia, située face à la baie, on demandé une étude indépendante :

Les chercheurs du Québec ne feront aucune recommandations mais les données recueillies pourront éventuellement servir à évaluer l’impact des changements climatiques sur ces écosystèmes.

Serge Demers considère que l’expérience pourrait également aider à augmenter le niveau des connaissance concernant le golfe Saint-Laurent au Québec :

Le projet de recherche évalué à près de 2 millions de dollars doit se dérouler sur 2 mois et demi.

La collaboration entre l’Argentine et l’UQAR-ISMER a débuté avec une première mission à Comodoro Rivadavia en 2008.

À l’automne 2011, un observatoire maritime inspiré de l’Observatoire global du Saint-Laurent a été implanté dans le golfe de San Jorge