Hélène Fauteux

L’heure est au bilan chez Cap sur Mer

Tel que prévu, le chef de la restructuration de Cap sur Mer a remis son rapport de recommandation au gouvernement du Québec, en date du 30 septembre.

Son mandat, qui devait initialement prendre fin le 6 octobre, a toutefois été prolongé jusqu’à la fin du mois.

Rock Daneau explique que c’est pour donner le temps à Investissement Québec, aux ministères de l’Économie et des Finances et de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, de même qu’au conseil d’administration de l’entreprise de se mettre d’accord sur l’orientation à retenir :

Entre temps, Cap sur Mer tente de maximiser les opérations de transformation à ses usines de Gros Cap et de Grande-Entrée, avec les approvisionnements de palourde et de crabe tourteau.

On est également en attente du homard du Maine et de la Nouvelle-Écosse :

Cap sur Mer emploie 400 travailleurs d’usine et employés de bureau.

L’entreprise, qui a enregistré un déficit de six virgule trois millions de dollars en 2012, a reçu un prêt de cinq millions de dollars de la part d’Investissements Québec le printemps dernier.

Cette injection de nouvelles liquidités devait lui permettre d’opérer normalement pendant 30 à 35 semaines, cette année, jusqu’à la fin décembre.

Depuis cinq mois, M. Daneau s’est affairé à améliorer la productivité et la qualité de la production de ses deux usines, pour en assurer la rentabilité à long terme.