Hélène Fauteux

Étude de faisabilité sur le phoque gris

Pêches et Océans Canada accorde près de 25 mille dollars à l’Institut de la Fourrure du Canada pour une étude de faisabilité sur le développement d’une industrie du phoque gris.

Une telle opportunité serait plus profitable que les scénarios de stérilisation du troupeau ou d’abattage à des fins d’incinération, déjà envisagés par le ministère pour contrôler la population de ces voraces prédateurs, d’expliquer Gil Thériault, directeur de l’Association des chasseurs de phoque des Îles.

L’étude visera en premier lieu à déterminer la possibilité de mener une chasse commerciale à l’Île de Sable, une aire protégée de la Nouvelle-Écosse où se trouve 75 pour cent du troupeau :

Les conclusions de ce rapport sont attendues pour le mois de mars 2014.

Si elles sont positives, il faudra ensuite que Pêches et Océans définisse le protocole de chasse.

Gil Thériault précise que des tests devraient entre autre être menés sur l’efficacité de l’hakapik, pour enfoncer un crâne de phoque gris :

L’objectif de Pêches et Océans est de réduire de 50 pour cent, le troupeau de phoques gris du Canada atlantique, estimé à 400 mille têtes.

Selon Gil Thériault, une fois cette cible atteinte, le quota annuel de chasse se limiterait à environ 25 mille prises.

Il affirme qu’un marché de niche existe pour les faibles quantités de graisse, de viande et de peaux qui en découleraient.