33 recommandations pour l’industrie du homard
Un groupe de travail de la Nouvelle-Écosse, de l’Île-du-Prince-Édouard et du Nouveau-Brunswick formule 33 recommandations pour améliorer la viabilité et la stabilité à long terme de l’industrie du homard.
Ses trois experts indépendants avaient été mandatés par les ministres des pêches des trois provinces le printemps dernier, afin de trouver des solutions pour relever les prix payés aux pêcheurs.
Il ressort de leurs travaux que l’industrie du homard de la côte Est canadienne est appelée à mieux se structurer au sein d’organisations provinciales reconnues, tant en ce qui concerne les pêcheurs que les acheteurs.
Selon le groupe d’experts formé d’un consultant et d’anciens hauts-fonctionnaires spécialisés en pêcheries, ces organisations doivent non seulement avoir la capacité de travailler entre elles, mais aussi avec leurs vis-à-vis américains, québécois et terre-neuviens.
Ce sont les divisions et la méfiance entre les parties qui expliquent la perte de valeur du homard sur les marchés, de résumer Ian MacPherson, directeur-général de l’Association des pêcheurs de l’Île-du-Prince-Édouard :
Le comité d’experts recommande la création d’un institut de renseignement du marché du homard, soit une vigie indépendante et transparente chargée d’informer tous les maillons de la chaîne sur les tendances, les inventaires, le prix des produits, et l’impact du taux de change des devises.L’industrie et les gouvernements doivent aussi collaborer à la mise en place d’une campagne de promotion générique et de mise en marché, de même que d’un système de fixation des prix au débarquement, de souligner M. MacPherson :
Cela dit, les recommandations du groupe d’expert n’ont rien de révolutionnaire.Certaines d’entre elles ont déjà été formulées en 1932, souligne-t-on dans le rapport rendu public la semaine dernière :
Le groupe d’expert conclut que c’est seulement avec un fort leadership de la part des pêcheurs, des acheteurs, des politiciens et des agences gouvernementale que le changement sera possible, afin d’améliorer le sort de l’industrie du homard.Il recommande des actions immédiates pour qu’on en vienne à la mise en œuvre de ses principales propositions dès le premier janvier 2015.
