À prendre avec un grain de sel
L’Association des pêcheurs propriétaires des Îles accueille avec prudence les indicateurs économiques et commerciaux favorables à l’industrie du homard.
Son directeur-exécutif, Léonard Poirier, fait remarquer que l’économie est une science inexacte.
Il admet néanmoins que la baisse du prix du pétrole et la dévaluation du dollar canadien contribuent à l’embellie tant attendue depuis la Grande Récession :
L’appétit grandissant de la Chine pour le homard, de même que la hausse des prix du marché de Boston, sont également encourageants pour les homardiers.Or, Léonard Poirier souligne qu’une multitude d’autres facteurs sont à prendre en considération :
Les pêcheurs du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse reçoivent actuellement six dollars 50 la livre, contre 7 dollars à pareille date l’an dernier.Selon les acheteurs questionnés par CFIM, dont Stewart Lamont de Tangier Lobster, la baisse du prix payé à quai s’explique par la hausse des débarquements du mois dernier, par rapport à ceux de janvier 2014.