Annie Vigneau

Du chemin à faire dans la lutte aux changements climatiques

Le Canada se retrouve parmi les pires pays développés de la planète en matière de lutte aux changements climatiques.

Le rapport des organisations Germanwatch et Climate Action Network Europe classe le pays au dernier rang au sein du G8, et avant-dernier parmi les membres du G20.

Au lendemain du dépôt du rapport scientifique, le gouvernement du Québec crée un comité consultatif en la matière.

Composé d’une quinzaine de représentants de divers secteurs de la société québécoise, le comité consultatif sur les changements climatiques a pour mandat de conseiller le ministre de l’Environnement dans l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Membre du comité, Karel Mayrand de la Société David Suzuki, rappelle que l’objectif québécois est d’atteindre en 2020 un taux de 25 pour cent inférieur à 1990.

Le comité ne se penchera pas que sur le plan d’action Québec sur les changements climatiques, mais également sur l’ensemble des politiques gouvernementales qui peuvent avoir un impact :

C’est une bourse du carbone, conclue avec la Californie, qui permettra de financer le plan d’action du gouvernement du Québec, des sommes anticipées à plus de 3 milliards de dollars d’ici 2020.

C’est une excellente nouvelle, de constater Karel Mayrand, mais il faut d’abord compléter le plan d’action dont les travaux avaient été arrêtés avec les élections de 2012 :

D’autres parts, certains groupes environnementaux du Québec mettent en doute la volonté la volonté gouvernementale dans le dossier de la lutte aux changements climatiques, déplorant que Québec appuie le projet d’Enbridge.

Il réclament un plan plus crédible sans quoi la cible visée en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre ne sera jamais atteinte.