Algues : une chaîne de production à rentabiliser
Une récente étude laisse entrevoir un potentiel pour la culture d’algues en mer au Québec.
L’analyse de préfaisabilité technico-économique, à laquelle a participé Merinov, est positive, pourvu qu’on donne de la valeur ajoutée de l’algue à toutes les étapes du processus.
Le Centre d’innovation de l’aquaculture et des pêches du Québec, Merinov, expérimente la culture d’algues depuis plusieurs années.
En partenariat avec le centre collégial de transfert de technologie en oléochimie industrielle, Oléotek, et pour le compte de l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels, Mérinov a démontré le potentiel d’une filière intégrée au Québec.
Aurélie Licois, chargée de projet chez Merinov à Grande-Rivière, explique que les étapes d’écloserie, le grossissement en mer, la main-d’œuvre et les rendements des molécules extraites influencent sur la rentabilité :
Déjà tous les acteurs de la filière sont en place de préciser la chargée de projet.
Les producteurs de plantule doivent cependant augmenter leur nombre de collecteur, produire plus d’algues par mètres de filière avec les mariculteurs, en plus du travail de recherche a effectuer au niveau des étapes de séchage et d’extraction :
Une partie des algues pourrait être vendue au domaine de l’alimentation, tandis que les molécules extraites pourraient intéresser le secteur des produits naturels.
Le restaurant Au Toqué de Montréal a même déjà approché Mérinov afin de mieux connaître les produits à travailler pour les intégrer à son menu.
Aurélie Licois précise qu’il reste une étape à approfondir, soit la valorisation des résidus, dans un objectif d’utiliser une matière sans en créer de déchets.