Hélène Fauteux

État du marché du homard

Au cours des 14 dernières années, les débarquements de homard des Îles-de-la-Madeleine ont augmenté de 35 pour cent.

En revanche, les revenus bruts des pêcheurs ont chûté de 25 pour cent.

Leur appauvrissement est plus important encore, parce que cette donnée n’inclut pas la hausse des coûts de production, d’expliquer l’économiste Ali Magassouba, de la direction régionale du ministère des Pêches et des Océans à Québec :

Le jeu de l’offre et de la demande, mais aussi la force du dollar canadien par rapport à la devise américaine, expliquent la faiblesse des prix versés à quai ces dernières années au pays.

À cause du taux de change, la baisse du prix du marché a été de 10 fois plus importante au Canada qu’aux États-Unis, au cours de la période 2000-2013 :

Pour 2014, la faiblesse du dollar canadien, de 10 pour cent inférieur à la devise américaine actuellement, avantagera l’industrie.

Déjà en décembre dernier, le prix du marché pour le homard du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse était rehaussé à six dollars 37 la livre, contre cinq dollars 72 en janvier 2013.