Hélène Fauteux

Valorisation des résidus de poisson

Le CERMIM et le MAPAQ collaborent depuis l’an dernier à une étude sur les opportunités de valorisation des résidus de palourdes et de coquilles de crustacés à des fins agricoles.

D’une part, on a réussi à démontrer que les coquillages broyés peuvent se substituer à la chaux, pour améliorer l’apport en calcium des terres cultivées et en contrôler l’acidité.

L’ingénieur Thibaud Durbecq, chargé de projet au CERMIM, précise qu’il faut trois doses de coquillages broyés pour en équivaloir une de chaux :

D’autre part, une expérience menée en champ l’été dernier, démontre qu’un compost de carapaces de crustacés, jumelé aux fertilisants agricoles habituels, augmente significativement les rendements en pommes de terre.

Robert Robitaille, agronome au MAPAQ, rapporte une croissance de production du tiers, passant de 30 tonnes à 40 tonnes par hectare :

Enfin, un troisième projet de séchage des carapaces de crustacés, en faisant brûler le bois de démolition accumulé au Centre de gestion des matières résiduelles, peut mener à la production d’engrais de très haute qualité ou encore de nourriture pour l’alimentation animale, de signaler Thibaud Durbecq :

Des études d’opportunité économique suivront d’ailleurs ces études de faisabilité techniques menées l’an.

Des autorisations environnementales sont également requises avant une utilisation commerciale des amendements de sols issus des résidus marins.