Le trou noir est déjà là
Le trou noir est déjà une réalité dans l’archipel, depuis la mi-février.
C’est ce qu’affirme la députée Jeannine Richard, bien qu’elle ne puisse pas chiffrer le nombre de chômeurs qui n’ont plus de prestations d’assurance-emploi.
C’est l’abolition des cinq semaines de prestations additionnelles pour les régions à haut taux de chômage, dans la foulée de la réforme imposée par le gouvernement Harper, qui se fait ainsi sentir :
Du côté d’Emploi Québec, cependant, on n’enregistre pas de hausse des demandes d’aide financière, de la part de Madelinots sans revenus, comparativement à la même période des deux années précédentes.On n’a pas, non plus, observé de recrudescence des demandes au cours des derniers six mois :
Précisons que le calcul de l’aide sociale tient compte de la valeur de l’ensemble des biens d’un demandeur, incluant celle de sa maison.Par exemple, si la valeur nette d’une résidence est supérieure à 90 mille dollars, la prestation est réduite d’un montant équivalent à deux pour cent de l’excédent.
Cependant, étant données les hausses importantes des évaluations municipales ces dernières années, Emploi Québec applique une mesure temporaire exceptionnelle pour éviter que sa clientèle s’en trouve pénalisée.
La valeur nette d’une maison est la différence entre sa valeur marchande et le montant de son hypothèque.