Hélène Fauteux

Appétit chinois pour le homard

Les ventes de homards vivants de la Nouvelle-Écosse vers la Chine ont augmenté de 428 pour cent au cours des cinq dernières années, selon l’aéroport international Stanfield de Halifax.

Les envois massifs de produits congelés ont débuté il y a un mois, déjà, en prévision des fêtes du Nouvel An chinois.

Depuis quelques semaines, les exportations aériennes ont même quadruplé, par rapport aux volumes hebdomadaires habituels.

Air Korea, qui a notamment une capacité cargo de 220 mille livres, se spécialise pour sa part dans l’expédition de crustacés vivants.

L’entreprise aérienne a repris ses vols hebdomadaires entre Halifax et l’Asie en janvier, après les avoir suspendus l’été dernier à cause de la plus faible demande.

Du côté du Maine, un grossiste de Kennebunkport, The Lobster Company, prévoit expédier à lui seul jusqu’à 400 mille livres de homards vivants vers la Chine.

Sa propriétaire, Stephanie Nadeau, se réjouit de ce que les fêtes du Nouvel An chinois se prolongent sur un mois, en comparaison avec Noël, qui ne dure qu’une seule journée.

Elle note que les consommateurs de Hong Kong préfèrent les crustacés d’une livre, alors que ceux de la ville voisine de Guangzhou optent pour les homards de deux ou trois livres.

Pour faciliter ses expéditions vers la Chine, Mme Nadeau a fait construire un vivier d’une capacité de 120 mille livres en Nouvelle-Écosse.