Hélène Fauteux

Nouveaux outils de prévision pour la mise à l’eau des cages

Pêches et Océans Canada identifie trois facteurs environnementaux pour prévoir le réchauffement printanier de l’eau, en lien avec la gestion du homard.

Idéalement, la saison de pêche devrait commencer lorsque la ressource sort de son hibernation, c’est-à-dire lorsque la température de l’eau atteint un virgule cinq degré Celcius à 30 mètres de profondeur.

Selon Peter Galbraith, chercheur à l’Institut Maurice Lamontagne, on atteint ce seuil de réchauffement un mois et demi après le retrait du couvert de glace, au sud des Îles-de-la-Madeleine :

D’autre part, après le retrait de la glace, la température de l’air et de l’eau de surface deviennent identiques, jusqu’à dix mètres de profondeur, avec un décalage de deux semaines.

Il faut compter une quinzaine de jours de plus pour qu’un réchauffement égal atteigne les 30 mètres de profondeur, où se trouve le homard pendant l’hiver :

Enfin, Peter Galbraith souligne qu’il y a également concordance, à deux semaines d’écart, entre la température de l’air et la température de surface du Golfe Saint-Laurent relevée par télédétection.

Cet instrument de mesure par satellite n’est toutefois pas efficace lorsque le ciel est nuageux :

Peter Galbraith poursuit ses travaux pour vérifier si ses données de prévision sont également valables pour les secteurs nord et nord-est de l’archipel, de même que pour les côtes de l’Île-du-Prince-Édouard.