Les étiquettes de la discorde
L’Association québécoise de l’industrie de la pêche admet que les pêcheurs des Îles n’ont pas à payer pour l’étiquetage de la traçabilité de leurs captures.
Mais, une fois déduit des frais de vente des acheteurs madelinots, le coût de gestion de 7 sous la livre de ces étiquettes, se traduira quand même sur les prix payés à quai, de signaler son directeur-général, Jean-Paul Gagné.
Il calcule qu’en vertu de la formule de partage du prix de vente, établie par la convention de mise en marché, les pêcheurs absorberont 85 pour cent de la facture :
Cependant, en Gaspésie, les pêcheurs n’ont rien à payer parce que les identifiants sont subventionnés à 100 pour cent par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.Le problème, de soulever M. Gagné, c’est que les Madelinots reçoivent la même subvention pour des volumes trois fois plus importants :
En réaction, le ministre Pierre Paradis se dit prêt à ajuster la subvention associée à l’étiquetage des prises de homard des Îles, afin de la rendre plus équitable, en autant que le premier budget Leitao le lui permette : Par ailleurs, l’AQIP et l’Office des pêcheurs de homard des Îles reconnaissent qu’il est exagéré, de la part du MAPAQ, d’exiger l’étiquetage de toutes les prises de homard du Québec, si leur totalité n’est pas écoulée sur le marché domestique.On nous dit que des ajustements sont à prévoir.