Hélène Fauteux

Le Fumoir d’Antan en manque de hareng

À sa 18e année d’opération, le Fumoir d’Antan de Havre-aux-Maisons suit, lui aussi, avec intérêt les travaux de recherche de Merinov pour développer des appâts alternatifs.

Il n’a reçu que 30 mille livres de hareng de printemps, au début du mois de mai, en provenance du Nouveau-Brunswick.

C’est 40 mille livres de moins que l’an dernier.

Pendant ce temps, deux tonnes de hareng débarqué aux Îles- soit 44 mille livres- ont servi d’appât pour les cages à homard, de déplorer le co-propriétaire de l’entreprise familiale de la Pointe-Basse, Benoît Arseneau :

Le hareng boucané, produit phare du Fumoir d’Antan, ne sera donc disponible qu’en quantités limitées, cette année, et ce, seulement au comptoir de l’entreprise.

En contrepartie, elle continue d’innover pour diversifier son offre, d’expliquer M. Arseneau.

Comme nouveaux produits cette année, il propose des filets de hareng, de maquereau et de saumon fumés à froid, puis marinés à l’huile :

Le Fumoir d’Antan compte une trentaine de points de vente à travers le Québec.

Il y exporte plus de 10 pour cent de sa production.

Sa main-d’œuvre est stable à une dizaine d’employés, opérant de huit à 10 mois par année.