Les Fous de Bassan souffrent d’une difficulté à se nourrir
La population de Fous de Bassan du Rocher aux Oiseaux reste stable par rapport à 2013.
L’an dernier, le Service canadien de la Faune en a inventorié 24 mille couples, soit un millier de plus que l’année précédente.
C’est quand même 20 pour cent de moins qu’en 2009, début du déclin des trois colonies québécoises de cette espèce d’oiseau marin, de signaler le biologiste Jean-François Rail :
D’autre part, le succès reproducteur du Fous de Bassan est en croissance.Le taux de survie des petits jusqu’à leur départ du nid est passé de 36 pour cent en 2013 à 42 pour cent l’an dernier.
En comparaison, il avait chuté à un catastrophique huit pour cent en 2012, contre une stabilité entre 70 et 75 pour cent au cours de la période 1969-2009 :
Un suivi GPS des Fous de Bassans débuté en 2003 révèle qu’ils se déplacent sur de plus grandes distances pour s’alimenter, parce que leurs proies- principalement le maquereau et le hareng- ont elles-mêmes changé de pattern migratoire à cause des changements climatiques.Selon Jean-François Rail, la diminution de leur état nutritionnel et physiologique qui en découle affecte la capacité de reproduction des oiseaux.