Prix stables vs demande en hausse
La forte demande de la Chine et de la Corée du sud pour le homard canadien ne se reflète pas sur les prix payés à quai.
C’est ce que déplore la Coldwater Lobster Association, qui représente les pêcheurs du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse.
Son porte-parole, Bernie Berry, note que les pêcheurs ne reçoivent en moyenne que 10 cents de plus la livre, par rapport à l’an dernier.
En revanche, la valeur des exportations canadiennes de homard vivant en Corée du sud a doublé entre 2011 et 2013, selon les données du gouvernement fédéral.
M. Berry croit que les campagnes marketing que planifie le Conseil canadien du homard, en vue de mieux positionner le produit sur les marchés étrangers, devraient éventuellement permettre d’en tirer un meilleur prix.
Pour sa part, le ministre des Pêches de la Nouvelle-Écosse, Keith Colwell, vise pour l’automne la mise en place d’un système de perception auprès des pêcheurs et des acheteurs, pour payer leur part de ce plan de développement.
L’objectif du CCH est de récolter l’équivalent de deux cents pour chaque livre de homard débarqué au Canada atlantique, afin d’en développer l’image de marque.