Hélène Fauteux

Québec ne se sent pas concerné

Pêches et Océans Canada propose une réforme de la réglementation encadrant l’aquaculture afin de faciliter son expansion.

Le projet de loi présenté par la ministre Gail Shea vise à simplifier les multiples exigences auxquelles doivent se conformer les producteur; lesquelles relèvent actuellement de dix lois fédérales et de sept organismes distincts.

Toutefois, le Québec ne se sent pas concerné par la question, d’expliquer le député des Îles et adjoint parlementaire aux pêcheries, Germain Chevarie :

Certains organismes de protection de la vie marine s’inquiètent toutefois de la réforme proposée, parce que toutes les mesures d’encadrement de l’aquaculture, dont certaines relèvent des ministères fédéraux de l’environnement et de la santé, seraient centralisées chez Pêches et Océans.

Le député Chevarie assure pour sa part que l’industrie aquacole québécoise est déjà très bien réglementée :

Près de 50 pour cent des produits de la mer consommés dans le monde proviennent de l’aquaculture.

D’ici 15 ans, on estime que la demande pourrait être de 40 millions de tonnes supérieure à l’offre.