Annie Vigneau

Territoire occupé

Trois nations autochtones s’unissent afin de réclamer un moratoire de 12 ans sur l’exploitation d’hydrocarbures dans le golfe du Saint-Laurent.

Les chefs innus, malécites et micmacs estiment que les activités de prospection et d’exploitation sont risquées pour la région et qu’elles contreviennent à leurs droits.

Rassemblés à Halifax mercredi, les délégués des Premières Nations du Canada ont demandé aux gouvernements fédéral et provinciaux une étude environnementale du golfe tout entier, et ce, avant que l’exploitation pétrolière ou gazière soit permise dans la région.

Ils craignent que les eaux du golfe et l’économie des collectivités côtières soient détruits en cas de déversement accidentel de pétrole.

Les porte-paroles autochtones ont ajouté qu’ils souhaitent une meilleure consultation de la part d’Ottawa.

Les chefs autochtones disent se sentir ignorés par les autorités fédérales dans ce dossier, alors qu’ils considèrent que le golfe leur appartient.

Pour sa part, la Coalition Saint-Laurent indique qu’elle appuie la position des autochtones et presse les gouvernements à respecter leur position.