Une présence qui soulève des questions
Plusieurs voix s’élèvent pour réclamer d’Ottawa des explications quant à la présence du bateau-usine terre-neuvien, l’Ocean-Breaker, dans le golfe Saint-Laurent en juillet.
Le député des Îles à l’Assemblée nationale, Germain Chevarie, indique que les pêcheurs du golfe ont raison de s’inquiéter du fait que des navires de plus de 100 pieds pêchent toujours du poisson de fond dans une zone touchée par un moratoire.
Il interpelle la ministre fédérale des pêches, Gail Shea, afin d’éclaircir la situation :
Pour sa part, la Conférence régionale des élus de la Gaspésie et des Îles estime que le quota de mille 500 tonnes, accordé à l’Ocean-Breaker dans le cadre d’une pêche indicatrice, aurait pu être profitable aux communautés de pêcheurs.Son vice-président, Jonathan Lapierre, souligne que les arrivages auraient fait travailler plusieurs pêcheurs et employés d’usine des villages côtiers :
La Fédération des semi-hauturiers du Québec, touchés par le moratoire sur le poisson de fonds dans le golfe.Son président, Réginald Cotton, qualifie la situation d’incompréhensible.