Abondance record pour le sébaste dans le golfe, qui se trouve pourtant toujours sous moratoire
La biomasse de sébaste n’a jamais été aussi importante dans le golfe avec plus de quatre millions 300 mille tonnes selon les dernières données de Pêches et Océans Canada.
De plus, on dévoilait la semaine dernière à la revue scientifique par les pairs à Mont-Joli que la moitié des individus de la cohorte de 2011, qui compte pour 62 pour cent de la biomasse du golfe, atteindrait la taille de 25 cm, supérieure à la taille minimale fixée à 22 cm, et rentable sur le plan commercial.
Le gestionnaire de Madelipêche, Paul Boudreau, souligne que la reprise de la pêche commerciale en 2020 s’impose, puisqu’un taux de captures admissibles de 45 mille tonnes, tel qu’on pouvait observer avant le moratoire des années 90, ne représenterait qu’un pour cent de la biomasse actuelle :
Selon lui, l’industrie doit avoir un accès à la ressource afin d’adapter les usines, de développer des marchés, et pour que les pêcheurs s’équipent de chaluts pélagiques.
Les chaluts pélagiques, que quatre pêcheurs sur cinq utilisaient aux Îles avant le moratoire, permettraient de pêcher sans endommager les fonds marins protégés, qui abritent des coraux et des éponges de mer dans le golfe, en plus de réduire les prises accessoires d’autres poissons de fond :
Bien qu’il n’y ait encore aucune date de fixée, le comité consultatif du sébaste devrait se réunir au printemps pour soumettre leurs suggestions à la ministre des Pêches et des Océans, Bernadette Jordan.
Laisser un commentaire