Accès sécuritaire aux Îles: Le député Arseneau s’indigne et dénonce l’immobilisme du gouvernement
Le député des Îles à l’Assemblée nationale, Joël Arseneau, a remué le salon bleu mercredi, à la période de questions, en reprochant au gouvernement Legault un immobilisme décevant dans le dossier de l’accès sécuritaire aux Îles par la route.
Il a illustré avec l’exemple d’un accident routier survenu en fin de semaine dernière, impliquant un couple de Terrebonne en direction de l’archipel, les dangers d’imposer aux voyageurs qui vont et qui reviennent des Îles la traverse de nuit du Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-Prince-Édouard sans s’arrêter.
Selon le député, les autorités du Nouveau-Brunswick mettent à risque les voyageurs, qui à cette période de l’année sont surtout des Madelinots, et il qualifie le traitement des accidentés d’irresponsable :
Le député souligne qu’avec l’automne, les périodes d’ensoleillement sont plus courtes et ajoute que les voyageurs doivent composer avec l’horaire du traversier, en arrivant au quai de Souris pour midi le jour du départ.
Le Nouveau-Brunswick impose ainsi aux Québécois le voyage de nuit, plus risqué, et la ministre provinciale de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, a répondu que son gouvernement tente toujours de négocier avec la province maritime :
Le député Arseneau estime que la réponse de la ministre manque de muscles et déplore qu’aucune exigence ou demande officielle n’ait encore été envoyée au gouvernement Higgs.
Selon lui, la solution consiste à désigner au moins un établissement d’hébergement au Nouveau-Brunswick, sur la route des Îles, où les voyageurs pourraient se reposer et ainsi rouler davantage de jour.
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