Annie Vigneau

Aide médicale à mourir : éviter des dérapages

La députée des Îles, Jeannine Richard, rappelle que le projet d’aide médicale à mourir s’inscrit dans un continuum de soins palliatifs.

Piloté par le gouvernement du Québec, le projet de loi 52 propose un cadre strict pour les patients atteints d’une maladie incurable, en fin de vie, qui souffrent constamment, et qui pourront demander qu’un médecin leur donne la mort.

Tout est mis en œuvre, dit-elle, afin d’éviter les dérapages que craint l’Assemblée des évêques du Québec dans une lettre diffusée publiquement :

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La députée précise que l’aide médicale à mourir est un ultime soin, administré à la demande du patient, en fin de vie, en toute conscience.

Une telle demande devra être étudiée par deux médecins.

Aussi, une commission analysera les rapports de tous les actes médicaux posés concernant les soins de fin de vie :

Rappelons que le projet de loi 52 sera présenté pour adoption à la reprise des travaux à l’Assemblée nationale le 11 février.

Le gouvernement du Québec prévoit son entrée en vigueur 18 mois plus tard.