Allégations de financement illégal pour l’ex-maire Vigneau
L’ex-maire des Îles, Claude Vigneau, a accepté une contribution de la part de Roche, pour sa campagne électorale de 2005.
C’est ce qui ressort du témoignage de l’ex-ingénieur responsable du développement des affaires de la firme d’ingénierie dans l’archipel, devant la Commission Charbonneau.
L’argent a servi à la fabrication et à l’impression de ses dépliants et affiches.
Or, contrairement à ce qu’affirme le témoin, Claude Vigneau nie avoir sollicité quoi que ce soit :
Quoi qu’il en soit, ni Roche ni un de ses ingénieurs n’avait le droit de contribuer à la campagne électorale municipale des Îles; la première parce qu’elle est une entreprise, le second parce qu’il n’était pas habilité à voter dans l’archipel.En effet, en vertu de l’article 429 de la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités, le financement des candidats doit se faire exclusivement par le biais des électeurs du territoire visé.
Claude Vigneau maintient néanmoins qu’il n’a rien à se reprocher :
L’ex-ingénieur de Roche affirme également qu’il a fait un prêt à Claude Vigneau, pour couvrir son déficit de campagne électorale.L’argent a été remis à son agent officiel, mais n’a jamais été remboursé.
D’autre part, l’ex-maire des Îles admet qu’il compte parmi la cinquantaine d’élus de l’Est du Québec qui a fréquenté le camp de pêche de la firme d’ingénieurs BPR.
Toutefois, M. Vigneau assure qu’il en a personnellement assumé la facture.