Appel unifié contre le statu quo à l’Île Brion
Dans une rare unanimité, les chasseurs de loup-marin, les pêcheurs et les environnementalistes réclament l’intervention d’Ottawa et de Québec pour régler les diverses problématiques de l’Île Brion.
Ils s’inquiètent surtout de la prolifération de la population de phoques gris aux abords de la réserve écologique et pressent le ministère québécois de l’Environnement d’y autoriser la chasse sur une petite portion de plage, pour rétablir l’équilibre de l’écosystème.
Le directeur général de la Société pour la nature et les parcs du Québec, Alain Branchaud, explique qu’il espère qu’Ottawa s’impliquera dans ce dossier provincial, parce qu’il freine par la bande l’adhésion des Madelinots au projet d’aire marine protégée, commun aux deux paliers de gouvernement :
Pour sa part, le directeur de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec, Gil Thériault, affirme que Québec et Ottawa doivent moduler leurs approches de conservation marines et terrestres en fonction des réalités socio-économiques des territoires visés :
Le sous-ministre au développement durable et à la qualité de l’environnement du Québec, Patrick Beauchesne, est attendu aux Îles en début de semaine prochaine, pour entendre les préoccupations locales entourant l’île Brion.
Les chasseurs de loups-marins ont déjà annoncé qu’ils ne participeraient pas aux discussions, parce que le ministère a rejeté leur projet de chasse scientifique et les poursuit pour chasse illégale dans la réserve écologique.
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